Un accompagnement personnalisé

Le concept de l’Enfant Gigogne, késako ?

C’est Jean-Paul Fluteau qui est le père de ce concept, si je puis dire, et auprès de qui je me suis formée. Par cette image, il nous fait prendre conscience que chacun de nous contient en soi tous les « soi » du passé, ces petits enfants, ces bébés et même ces fœtus, que nous avons été. Ces Enfants Gigognes sont tranquillement gardés dans notre mémoire non-consciente. Tranquillement ? Pas tant que ça !

Je m’explique. Quand nous étions tout petits, nous avons tous vécus des expériences douloureuses voire violentes et que nous n’avons pas comprises du haut de nos trois pommes et de nos capacités limitées voire inexistantes à nous exprimer. Ces expériences ont été traumatisantes pour les petits enfants que nous étions. Pour donner un exemple universel, prenons la naissance : le bébé passe d’un endroit cocon, douillet, tout chaud et où il est peinard, à un environnement soudain très grand, plein de vide, froid et très lumineux ! Sans parler de l’effort surhumain à fournir pour passer de l’un à l’autre… Pour les personnes nées par césarienne, il n’y a pas cet effort mais ce n’est pas mieux d’être arraché brutalement au giron maternel… 

Ces traumatismes, donc, font qu’une partie de nous s’est figée, comme pétrifiée, et a été « stockée » dans notre mémoire non-consciente, aux « oubliettes », qu’on nomme Enfant Gigogne. Et heureusement qu’on l’oublie, parce que le souvenir de ces expériences traumatisantes gênerait grandement l’évolution et la croissance du petit enfant que nous avons été. Nous avons donc continué à grandir, avec ces souvenirs et les émotions associées, enfouis, comme enkystés, quelque part en nous. Puis nous atteignons l’âge adulte avec des ressources et une structure psychologique solide. Et là, le bénéfice de l’oubli se perd car ce qui a été oublié devient gênant, voire très gênant.

En effet, quand nous sommes prêts à accueillir le souvenir d’une expérience traumatisante, l’Enfant Gigogne se réveille. Il appelle alors à l’aide pour attirer notre attention et être libéré. Ses appels au secours peuvent se manifester par des émotions ou par des symptômes que les adultes que nous sommes ne comprennent pas bien. Parfois, c’est quand nous nous retrouvons dans des situations qui ressemblent à l’expérience initiale traumatique que l’Enfant Gigogne se réveille. A ce moment-là, c’est comme s’il prenait les commandes de nos émotions, de nos comportements, il y a comme quelque chose qui nous envahit et nous ne comprenons pas ce qui se passe en nous. Nous agissons d’une façon dont on dit « c’est plus fort que moi, j’peux pas m’en empêcher ». 

Ça vous est déjà arrivé ? C’est normal ! Et si vous en avez assez, si vous voulez retrouver votre liberté d’action, la Thérapie Enfant Gigogne peut vous aider à y remédier.